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Elle vous informe sur l’essentiel de vos droits et sur les principes qui les régissent :- en une version intégrale qui peut être obtenue gratuitement par toute personne sur simple demande auprès de la direction,- en une version résumée en présentant les principes généraux, insérée en annexe dans le livret d’accueil et affichée dans divers lieux accessibles au public ou sein des services.Cette charte et son résumé, disponibles en français et dans diverses langues étrangères ainsi qu’en braille, peuvent également être consultés et téléchargés sur le site Internet du Ministère de la Santé : www.sante.gouv.fr
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance (parent, proche, médecin traitant,...). Cette désignation écrite est cosignée par la personne hospitalisée et par la personne de confiance. Elle peut être faite au bureau des admissions ou dans l’unité et reste valable pour la durée de l’hospitalisation sauf révocation de votre part. Ainsi, au cas où vous seriez hors d’état d’exprimer votre volonté ou de recevoir une information sur votre état de santé, la personne de confiance désignée la recevra à votre place. La personne de confiance pourra aussi vous accompagner dans vos démarches et assister aux entretiens médicaux afin de vous aider dans vos décisions. Le cadre de santé de l’unité répondra à vos questions sur cette désignation et vous remettra un formulaire type à renseigner.
Cette information incombe à tout professionnel de santé dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables et vous sera délivrée au cours d’un entretien individuel. Elle porte notamment sur les bénéfices et les risques d’un acte diagnostic ou thérapeutique, son urgence, les conséquences en cas de refus, les frais engendrés par les activités de prévention, de diagnostic et de soins ainsi les conditions de leur prise en charge.L’urgence ou l’impossibilité d’informer peuvent dispenser les professionnels de santé de cette obligation d’information à votre égard tant que vous n’êtes pas en état de recevoir ces informations. Vous pouvez aussi exprimer la volonté d’être tenu(e) dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic, sauf lorsque des tiers sont exposés à un risque de transmission.
Si vous êtes mineur(e) ou majeur(e) sous tutelle, les titulaires de l’autorité parentale ou le tuteur reçoivent l’information vous concernant. Toutefois vous conservez le droit de recevoir directement une information et de participer à la prise de décision vous concernant. Cette information doit alors être adaptée à votre situation, en fonction de votre degré de maturité ou de vos facultés de discernement. Une personne mineure peut aussi s’opposer expressément à ce que le ou les titulaires de l’autorité parentale reçoivent l’information sur son état de santé (article L.1111-5 du Code de la Santé Publique)
Un consentement « libre et éclairé » du patient aux soins est un préalable aux soins. Cela signifie que, sous réserve de cette information, vous êtes responsable des décisions concernant votre santé, avec les professionnels de santé que vous consultez. Si vous êtes en soins sans consentement sur demande de tiers, pour péril imminent ou sur décision du Préfet ou de l’autorité judiciaire, ou encore dans des situations d’urgence ou d’impossibilité de recueillir votre consentement, ce principe est atténué.Toutefois, la personne mineure et la personne majeure sous tutelle doivent pouvoir participer à la prise de décision les concernant, en fonction de leurs facultés, maturité ou capacité de discernement.
La personne mineure peut s’opposer expressément à la consultation du (ou des) titulaire(s) de l’autorité parentale sur les décisions médicales ou paramédicales à prendre la concernant lorsqu’un traitement ou une intervention s’impose pour sauvegarder sa santé. Dans ce cas, après que le personnel se soit efforcé d’obtenir le consentement de la personne mineure à la consultation des titulaires de l’autorité parentale et que celle-ci ait maintenu, par écrit, son opposition, le médecin peut mettre en œuvre le traitement ou l’intervention, le ou la mineur(e) devant se faire accompagner d’une personne majeure de son choix.
Le service de gestion des mesures de protection des majeurs est chargé de gérer vos intérêts si vous bénéficiez d’une mesure de protection (sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle), exercée par le mandataire judiciaire à la protection des majeurs nommé au sein de l’établissement.Le mandataire judiciaire est un agent qualifié, agréé par le Préfet. Sa gestion est soumise au contrôle du Juge des tutelles et du comptable de la Direction des Finances Publiques.Il vous délivrera toute information utile à la protection juridique vous concernant (tenue de vos comptes, droits, voies de recours, etc..).
Vous pouvez vous rendre dans le service de protection juridique des majeurs aux jours et heures de réception suivants :- Lundi de 13h à 15h- Jeudi de 08h30 à 12h et de 13h à 15h- Vendredi de 13h à 15hEn dehors de ces créneaux horaires, vous pouvez prendre rendez-vous (poste 6718) ou 04.91.87.67.18. Une permanence téléphonique est assurée du Lundi au Vendredi de 08h30 à 12h et de 13h à 16h. Le personnel soignant ou l’assistante sociale du service de soins peut vous aider dans vos contacts avec le service de gestion des mesures de protection.
Toute personne peut accéder aux informations concernant sa santé, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un médecin qu’elle désigne, après l’accord de ce dernier. Pour accéder à votre dossier médical, vous devez adresser par écrit votre demande au directeur, avec photocopie recto-verso d’une pièce officielle d’identité signée.Vous pouvez également vous présenter à la Direction de la Patientèle pour rédiger la demande d’accès à votre dossier médical et fournir la photocopie d’une pièce d’identité. Plusieurs possibilités vous sont proposées :
La présence d’une tierce personne lors de la consultation de certaines informations peut être recommandée par le médecin mais ne fait pas obstacle, en cas de refus, à la communication des informations.
Cas des personnes majeures sous tutelle, des personnes mineures ou des personnes hospitalisées sans leur consentement.
Si vous êtes ou avez été antérieurement hospitalisé(e) sans votre consentement, le médecin peut décider de demander que la consultation de votre dossier médical soit réalisée sur place, en présence d’un médecin que vous aurez désigné. En cas de refus de votre part d’user de cette possibilité, la Commission Départementale des Soins Psychiatriques (C.D.S.P.) sera saisie et son avis, rendu dans les deux mois, s’imposera alors au médecin de l’établissement comme à vous-même.
En cas de refus de transmission de votre dossier (médical ou administratif) par l’établissement, vous pouvez, dans les deux mois à compter de la notification de ce refus :
- Solliciter l’avis de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) 35 rue Saint Dominique - 75007 Paris - 01.42.75.79.99 saisir le Défenseur des Droits Défenseur des droits- Mission médiation avec les services publics - 7 rue Saint Florentin – 75409 PARIS Cedex 8
- Faire un recours devant le Tribunal Administratif Tribunal Administratif de Marseille - 24 Rue Breteuil, 13006 Marseille
La loi du 22 avril 2005, dite « loi Léonetti », modifiée par la loi n°2016-87 du 2 février 2016 relative aux droits des malades et à la fin de vie permet à toute personne majeure et conscientede rédiger des directives anticipées au cas où elle serait par la suite hors d’état d’exprimer sa volonté.
Ces directives anticipées écrites, datées et signées, expriment les volontés de la personne portant sur sa fin de vie (conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux). Elles sont :
L’établissement enregistre des informations concernant les patients dans divers logiciels, registres et fichiers, dans les conditions fixées par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978. Ces données, qui font l’objet d’un traitement automatisé, sont protégées par le secret professionnel et rendues anonymes avant toute exploitation ou traitement.
Vous pouvez le consulter en le demandant auprès du cadre de santé de votre unité.
Si des élections ont lieu pendant l’hospitalisation, vous pourrez voter par procuration ou bénéficier d’une autorisation de sortie du médecin si votre état de santé le permet.
Si, à l’issue de la période d’observation et de soins initiale de 72 heures, la mesure d’hospitalisation complète est maintenue, le Juge des Libertés et de la Détention sera saisi pour statuer sur votre maintien en hospitalisation complète :
Le JLD se prononce à partir de pièces réglementaires transmises dans les délais requis (certificats médicaux d’admission ou ceux rédigés durant votre hospitalisation, l’avis d’un psychiatre sur la nécessité de vous maintenir en hospitalisation complète, éventuellement la demande de tiers, ainsi que diverses pièces administratives relatives à votre admission comme les décisions du Directeur ou les arrêtés préfectoraux).
Le JLD vous entendra en audience (sauf si des raisons médicales liées à votre état de santé rendent impossible votre présence à l’audience). L’audience est publique (sauf si le juge en décide autrement, au vu notamment de la préservation de vos intérêts et de l’intimité de votre vie privée, ou s’il survient des désordres de nature à troubler la sérénité de la Justice). Vous pouvez demander au Juge que l’audience se déroule à huis clos, en « chambre du conseil ».Vous avez la possibilité durant cette procédure d’être assisté(e) d’un avocat de votre choix ou, si besoin, commis d’office. Un avocat vous représentera si vous ne pouvez être présent(e) à l’audience. L’assistance ou la représentation par un avocat choisi par vous ou commis d’office sera en tout état de cause systématique. Vous pouvez bénéficier d’une aide juridictionnelle.Le juge, dans l’ordonnance qu’il est amené à prendre, peut :
Soit assortir la levée de la mesure d’hospitalisation complète d’un délai de 24 heures durant lequel un programme de soins sous une autre forme que l’hospitalisation pourra être établi par votre médecin,- soit décider de lever totalement la mesure de soins sans consentement. Il peut être fait appel de la décision du Juge des Libertés par le patient ou par toute partie à la procédure, notamment le Préfet ou le Directeur de l’hôpital, devant le Premier Président de la Cour d’Appel de Marseille.
Si vous souhaitez contester la mesure de soins sans consentement vous concernant et plus généralement les conditions de votre prise en charge ou de la prise en charge d’un de vos proches, vous avez la possibilité de vous faire assister, à tout moment, par un avocat, un médecin ou un conseil de votre choix lors de ces démarches ou procédures administratives ou judiciaires. Plusieurs possibilités s’ouvrent à vous.
En complément des contrôles précédents, Vous pouvez demander la levée de la mesure de soins sans consentement vous concernant (quelles que soient les modalités de sa mise en œuvre) et contester sa légalité formelle et/ou son bien-fondé médical par une requête devant le :Juge des Libertés et de la Détention - Tribunal de Grande Instance de Marseille - 6 rue Joseph Autran - 13281 Marseille Cedex 06
Le Juge des Libertés et de la Détention peut aussi être saisi par :
Le Juge des Libertés et de la Détention peut aussi se saisir d’office à tout moment d’une situation de soins sans consentement. Toute personne intéressée peut à cette fin porter à sa connaissance les informations qu’elle estime utile sur la situation d’une autre personne placée sous une mesure de soins sans consentement.Les modalités de l’audience devant le Juge des libertés sont similaires à celles qui se déroulent lors des audiences de contrôle.
Vous pouvez saisir de votre situation les autorités publiques administratives ou judiciaires suivantes, par correspondance ou en audition lors d’une visite dans l’établissement :
Monsieur le Préfet du Département - Agence Régionale de Santé
Service des soins psychiatriques
Immeuble M’square
132 Boulevard de Paris
13003 Marseille
Monsieur le Maire de Marseille
Hôtel de Ville - Place Villeneuve Bargemon
13233 Marseille Cedex
Monsieur le Président du Tribunal de Grande Instance de Marseille
Greffe de la Présidence - TGI de Marseille
6 rue Joseph Autran
13281 Marseille cedex 06
Monsieur Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Marseille
Greffe du Parquet - TGI de Marseille
6 rue Joseph Autran
13281 Marseille cedex 06
La CDSP est informée de toutes les admissions sans consentement et effectue chaque année des visites dans les hôpitaux, pendant lesquelles vous pourrez rencontrer ses représentants.
Vous pouvez aussi adresser des réclamations et observations ou contester la mesure de soins sans consentement vous concernant auprès de la CDSP :
Agence Régionale de Santé - Immeuble M’square
132 Boulevard de Paris CS 50039
13331 Marseille Cedex 3
l peut visiter ou faire visiter par ses délégués les lieux d’hospitalisation et de soins à tout moment. Il s’assure du respect des droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement. Il peut adresser des recommandations au gouvernement et aux administrations et présente un rapport annuel. Le Contrôleur général et ses délégués peuvent entendre toute personne qui le demande à l’occasion d’une visite sur site.
Toute personne peut porter à la connaissance du contrôleur des faits ou situations pouvant relever de sa compétence. Il est saisi par courrier non anonyme et sous pli fermé :
Madame le Contrôleur Général des lieux de privation de liberté,
B.P. 10301, 75921 Paris Cedex 19
Il peut être saisi par toute personne qui souhaite défendre ses droits et libertés dans le cadre des relations avec les services publics. Il dispose de délégués et peut, sous certaines conditions, procéder à des contrôles sur place.
Défenseur des droits - Mission médiation avec les services publics - 7 rue Saint Florentin – 75409 PARIS Cedex 8 Ou sur Internet pour contacter ses délégués :
http://www.defenseurdesdroits.fr
Pour toute doléance concernant votre prise en charge, vous pouvez en premier lieu solliciter oralement l’équipe soignante ou remettre au cadre de l’unité un courrier à l’attention de la Directrice du CH VALVERT ou du Directeur de la Patientèle, Qualité et Communication ou leur écrire directement :
Centre Hospitalier VALVERT – Direction
78 Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille
Vous pouvez également saisir la Commission des Usagers (CDU) dont une des missions est d’assister et d’orienter les usagers et leurs proches s’estimant victimes d’un préjudice du fait de l’activité de l’établissement et les informer des voies de recours gracieux ou juridictionnels dont ils disposent. Vous trouverez en annexe volante au livret d’accueil la liste nominative des membres de cette commission.
L’établissement assure, conformément à la charte de la laïcité dans les services publics, le respect des opinions et des croyances de chacun, afin de permettre l’exercice de son culte, tout en évitant tout prosélytisme ou que soit entravé le bon fonctionnement du service public.
Les représentants des cultes, agents salariés ou collaborateurs bénévoles du service public hospitalier ont la charge d’assurer le service du culte auquel ils appartiennent et d’assister les patients qui en font la demande par eux-mêmes ou par l’intermédiaire de leur famille, lors de leur admission dans l’établissement, ou lors de leur séjour.Le cadre de santé du service vous informera des possibilités en la matière.
Les droits des patients s’accompagnent aussi d’attentes de l’établissement concernant la vie en communauté et le respect des règles de savoir-vivre ensemble, utiles pour la tranquillité, la confidentialité et l’intimité des autres patients ainsi que pour le bon déroulement des soins.
Il est attendu que les relations entre les patients, leurs proches et les personnels soient empreintes de courtoisie et de respect mutuel. Il ne sera admis aucune incivilité à l’encontre des personnels (injures, menaces, actes violents) ou dégradation à l’encontre des locaux ou matériels. Comme dans toute communauté de vie, votre séjour à l’hôpital doit s’accompagner du respect d’autrui ainsi que des biens et des équipements nécessaires à votre prise en charge.
Dans le cadre de la politique de maîtrise du risque infectieux et de prévention des infections nosocomiales, le maintien de l’hygiène corporelle et vestimentaire des patients fera l’objet d’une attention permanente des personnels.
Conformément au décret n° 2006-1386 du15 novembre 2006 cette interdiction de fumer dans l’ensemble de l’établissement et de ses structures extérieures est absolue et concerne tous les lieux couverts et fermés, y compris les chambres.Interdiction d’introduire des armes ou objets dangereux et de consommer des boissons alcoolisées ou des substances illicites Ces interdictions sont absolues et engagent votre responsabilité en cas d’infraction. Leur non-respect peut entrainer une décision de sortie. Les armes, objets dangereux ou substances illicites seront confisqués et non restitués.
Un plan d’évacuation des bâtiments et les instructions en cas d’incendie sont affichés dans chaque unité de soins : il est recommandé d’en prendre connaissance et de s’y conformer. N’hésitez pas à demander à l’équipe soignante de vous informer sur ce point.
La circulation dans l’enceinte de l’établissement reste soumise aux règles du Code de la route. La vitesse est limitée à 30 km/h. Les passages piétons, les places pour personnes handicapées, les interdictions de stationnement, doivent être respectés.
L’hôpital ne pourra être tenu responsable du vol ou de la dégradation du véhicule de la personne hospitalisée ou d’un visiteur stationné dans l’enceinte de l’établissement.Tout véhicule non identifié abandonné sur les parkings de l’établissement fera l’objet d’un enlèvement aux frais du propriétaire.